La semaine dernière, j’ai tenu à recevoir à l’Assemblée nationale une délégation de l’ONG Human Rights Watch. Dans le cadre de mes travaux parlementaires au sein de la Délégation aux droits des enfants, je suis particulièrement mobilisé sur la question du rapatriement des enfants français aujourd’hui détenus dans des camps du nord-est de la Syrie, à la suite de la chute de l’organisation État islamique.
Près de 150 enfants et 70 femmes sont toujours détenus dans ces camps aux conditions indignes. Si la France a accéléré cette année leur rapatriement, de nouveaux efforts doivent être fournis très prochainement. Contrairement à la croyance populaire, le danger n’est pas de les laisser rentrer en France, c’est de les laisser en Syrie. Ces enfants, pour la plupart emmenés en bas-âge par leurs parents radicalisés ou nés sur place, sont des victimes de guerre.
Merci aux représentantes d’Human Rights Watch, sa directrice France Bénédicte Jeannerod et Elvire Fondacci, pour leur présentation des conclusions de leur rapport « Mon fils est juste un enfant comme les autres », consacré aux conditions de retour des enfants rapatriés.
