En écho à la conférence « Regards croisés sur la radicalisation » que j’avais organisée le 18 novembre 2019 au Kyriad de Mérignac (➡️ relire ici : https://urlz.fr/bH1O), j’ai souhaité organiser une conférence sur le même format à l’Assemblée nationale autour d’intervenants apportant chacun un regard particulier sur ce sujet si complexe : sociologique, institutionnel, politique, associatif, culturel, éducatif…
Nous avons eu le plaisir d’accueillir hier soir en ouverture de cette conférence le Secrétaire d’Etat auprès du Ministre de l’Intérieur M. Laurent Nunez, qui a rappelé le contexte ayant mené à la mise en place d’une politique globale contre la radicalisation à partir de 2014 ainsi que les importantes mesures prises par le Gouvernement depuis 2017.
Je suis ensuite rapidement revenu sur mon rapport d’information sur la radicalisation dans les services publics puis nous avons lancé les débats sur trois sujets que je souhaitais aborder avec nos intervenants : la notion de « radicalisation », l’utilité des enquêtes administratives puis, sujet qui me tient particulièrement à coeur, le rôle que peuvent jouer les outils éducatifs et culturels pour prévenir la radicalisation.
Enfin, nous avons ouvert la discussion avec tous les participants à la conférence. J’étais très heureux d’accueillir un public diversifié, constitué aussi bien d’acteurs publics et de forces de sécurité que d’acteurs associatifs et éducatifs : ce public témoignait à lui seul de la richesse des initiatives publiques, associatives, éducatives… qui sont développées avec énergie sur le terrain.
La radicalisation est un phénomène extrêmement complexe : il est indispensable de travailler et d’écouter les spécialistes et les chercheurs. Mais il est tout aussi important d’inclure tous nos concitoyens pour élaborer une politique de prévention qui soit à la fois efficace et sereine.
