
L’Assemblée nationale a adopté définitivement, ce mardi 2 juillet 2019, le projet de loi « Pour une École de la Confiance ». Retour sur les temps de rencontre et d’échanges que j’ai eus avec les directeurs d’école et les enseignants de ma circonscription, et avec Jean-Michel BLANQUER, Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, à l’origine du texte.
La justice sociale, l’équité, l’innovation territoriale et l’élévation du niveau général sont au cœur du projet de loi Pour une École de la confiance.
Ces derniers mois, j’ai été particulièrement mobilisé sur le projet de loi Pour une École de la Confiance[1]. J’ai communiqué activement auprès de la communauté éducative de toutes les communes de ma circonscription pour lutter contre les idées fausses qui ont été diffusées à son sujet, mais aussi dans les médias locaux et nationaux et sur les réseaux sociaux.
Événements et rencontres autour du projet de loi
Tout d’abord, j’ai organisé le mercredi 6 février une Rencontre de la Transformation avec des directeurs d’écoles maternelles et primaires, des chefs d’établissements de l’enseignement secondaire et des représentants d’associations de parents d’élèves de la circonscription, pour débattre autour de ce projet de loi. Je trouve toujours enrichissant de pouvoir confronter un texte législatif au vécu et aux attentes des acteurs de terrain.
À l’issue de la première lecture du projet de loi par l’Assemblée nationale en février dernier, j’ai rencontré des directrices et directeurs d’écoles primaires et des parents d’élèves :
- à Saint-Aubin-de-Médoc le lundi 18 mars,
- au Taillan-Médoc le vendredi 22 mars,
- à mon bureau parlementaire le jeudi 28 mars,
- à Martignas-sur-Jalle le vendredi 24 mai,
- au groupe scolaire Tabarly au Taillan-Médoc le vendredi 14 juin.
J’ai également eu le plaisir d’accueillir Jean-Michel BLANQUER, le Ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse sur ma circonscription le 15 mars dernier, lors d’un voyage officiel qui l’a notamment amené à visiter le collège Aliénor d’Aquitaine de Martignas-sur-Jalle.
J’ai aussi participé, le lundi 8 juillet, à un temps d’échange entre le Ministre, les parlementaires et les maires de la Gironde sur le projet de loi, et plus largement sur la politique éducative (priorité à l’école primaire, instruction obligatoire à 3 ans, dédoublement des classes, plan mercredi, annonces du Président de la République), un événement à l’initiative de la Sénatrice Françoise CARTRON à Lormont.
Toutes ces actions n’ont visé qu’un objectif : défendre un texte dont la seule ambition est la préservation de l’école républicaine dans ce qu’elle a de plus sacré, la lutte contre les inégalités et le déterminisme social.
Immersion à l’école Tabarly
À l’issue de ma journée d’immersion au groupe scolaire Tabarly du Taillan-Médoc en juin dernier, j’ai une conscience d’autant plus aiguë du rôle fondamental des directrices et des directeurs d’école.
Des directeurs d’école m’avaient proposé, à la fin d’une rencontre autour du projet de loi Pour une Ecole de la confiance en mars dernier, de venir vivre la journée d’un.e responsable d’établissement en maternelle et en élémentaire.
Ce fut chose faite le 14 juin 2019. J’ai pu constater que la double casquette d’enseignant.e/directeur(trice) d’école rend le métier d’autant plus exigeant. Cette expérience de terrain me l’a confirmé. Nous avons abordé, avec la directrice de la maternelle Tabarly, le directeur de l’élémentaire Tabarly et leurs équipes, le statut de directeur(trice) d’école, la projection des effectifs pour la prochaine rentrée, l’accueil des enfants en situation de handicap, le besoin d’un espace de parole pour le soutien entre enseignants, pour l’échange des bonnes pratiques aussi…
Je les remercie de l’énergie qu’ils consacrent chaque jour à accompagner les enfants sur les chemins de la connaissance et du mieux vivre ensemble, et à assurer la pérennité et le respect des valeurs de l’école de la République.
J’ai confiance dans l’école de la République, et en la capacité des enseignants à mener à bien leurs missions d’instruction. Ils ont un rôle fondamental à jouer dans l’éducation des citoyens de demain.
[1] Pour rappel, en début d’année, j’ai élargi mon travail parlementaire à de nouveaux domaines : j’ai demandé à intégrer la Commission des affaires culturelles et de l’éducation, ce que j’ai eu la chance de pouvoir faire en mars 2019. Mon expérience professionnelle dans le domaine de la culture et mes années d’enseignement auprès des étudiants des métiers du livre y sont des atouts majeurs.