Poursuivre ses combats, défendre ses valeurs

A mon arrivée à l’Assemblée nationale, j’ai dû choisir ma commission permanente.

Trois d’entre elles m’attiraient, pour des raisons différentes. 

Tout d’abord, la Commission des Lois. Elle traite de trois domaines intéressants que sont la sécurité, la fonction publique et la justice. Mon expérience de directeur de cabinet et de fonctionnaire territorial pouvaient y être utiles.

La Commission des Affaires culturelles était également intéressante car elle traite principalement de culture et d’éducation, ainsi que des sports. Mon expérience professionnelle dans le domaine de la culture et mes années d’enseignement auprès des étudiants des métiers du livre étaient des atouts majeurs.

Enfin, la Commission des Affaires sociales, qui traite de santé et de social, répondait à des aspirations personnelles comme la question des addictions.

Afin de relativiser ce choix, nous avons décidé collectivement de « switcher », c’est à dire échanger nos places dans les commissions autour de la mi-mandat.

Ainsi, cela permet à tous d’avoir possiblement accès à la commission de son choix au cours du mandat, car les places étant limitées, certains ont été contraints d’intégrer des commissions qui n’étaient pas leur premier choix.

Depuis le mois de juin 2017, j’ai donc eu l’honneur de travailler au sein de la Commission des Lois constitutionnelles, de la Législation et de l’Administration générale de la République.

Ma collaboration à cette Commission a été pour moi primordiale pour la compréhension de mon mandat de député. Elle m’a en effet permis d’avoir une vision large de ce qu’il se passe à l’Assemblée nationale, car environ 65% des textes de loi y sont examinés.

C’est dans le cadre de mon travail pour la Commission des Lois que j’ai été nommé rapporteur d’une mission d’information relative à l’application d’une procédure d’amende forfaitaire au délit d’usage illicite de stupéfiants.  

J’ai présenté le rapport issu de cette mission dans de nombreux médias ; il s’agit d’un véritable sujet de société qui touche la population dans son entier et qui m’a permis d’avoir une approche globale du sujet dépassant le cadre sécuritaire.

 Ce travail a abouti au vote dans l’hémicycle d’un amendement que j’ai déposé et qui permet la forfaitisation de la répression de la consommation de stupéfiants.

 Il s’agit d’une modification de la procédure pénale et d’une avancée majeure de la législation sur les stupéfiants dont je suis très fier.

 J’ai également contribué à plusieurs missions d’information sur la justice des mineurs, les fichiers sécurité ou la déontologie des fonctionnaires.

 Je suis par ailleurs co-rapporteur de la mission d’information sur la radicalisation dans les services publics, dont nous présenterons les conclusions devant la Commission des Lois avant l’été.

 Après presque deux années, je regarde le travail accompli et je pense avoir traité les sujets qui me tenaient à cœur au sein de la Commission des Lois.

 Je souhaite aujourd’hui continuer à apporter mon expérience et mon énergie en élargissant mon travail à de nouveaux domaines : c’est la raison pour laquelle j’ai demandé à intégrer la Commission des Affaires culturelles et de l’éducation.

 Les domaines de compétence de cette commission sont la culture, l’enseignement scolaire, l’enseignement supérieur, la recherche, la jeunesse, les sports, la communication et la propriété intellectuelle.

 Des domaines qui parlent très directement aux Français et aux collectivités territoriales.

 Je continue bien entendu à traiter les sujets liés aux collectivités territoriales et à la décentralisation en tant que membre de la Délégation aux collectivités territoriales.

 Je suis convaincu que le but d’un mandat de député n’est pas de devenir un expert, un « techno ». Je pense que les administrations, les cabinets ou nos universités en contiennent beaucoup.

 Il s’agit pour moi d’être ce relais entre les préoccupations des Français et la volonté du Gouvernement en pesant sur la législation, tous domaines confondus. L’apport de mes compétences sur un maximum de sujets est un engagement nécessaire pour répondre au mieux aux attentes des Français.

 Je suis heureux et fier d’avoir participé cette semaine à ma première réunion au sein de la Commission des affaires culturelles et de l’éducation. Je continuerai à y mener les combats qui me sont chers comme la lutte contre le déterminisme social, la défense des valeurs républicaines et de la laïcité, l’accès à l’éducation et à la culture pour tous.

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