
Après une année en tant que député, je vous propose un bilan en trois parties pour vous informer de mes actions et rencontres depuis le début de mon mandat (Introduction, Assemblée nationale, Sur le terrain).
Je souhaite vous faire un retour sur les thématiques importantes de cette première année.
Il y a aujourd’hui un impératif fort de transparence qui pèse sur la vie publique. Il me semble essentiel de répondre à cette demande pour assainir les relations entre les citoyens et les élus et instaurer un lien de confiance. L’enjeu de la transparence et de l’éthique est de replacer l’intérêt général au centre de la vie publique. Il reste encore beaucoup à faire : pour aller dans cette direction, j’ai participé notamment au lancement de l’Observatoire de l’éthique publique sous l’impulsion de René DOSIERE, ancien député spécialiste des finances publiques locales, de parlementaires et de chercheurs.
De plus, il faut rappeler que la majorité à laquelle j’appartiens à l’Assemblée nationale a travaillé dès son élection aux lois de moralisation de la vie publique comme première étape d’une réforme profonde de l’Assemblée nationale. Ces lois viennent compléter les mesures déjà adoptées depuis 2013 et la multiplication des affaires, et promulguent des dispositions sur la « moralisation » pour l’ensemble du personnel politique (exemplarité, probité des élus ; prévention des conflits d’intérêts, etc.), ainsi que sur le financement de la vie politique, concernant les partis politiques et les campagnes électorales.
Il me semble donc essentiel de rendre compte de mon activité, auprès de vous.
Cependant, je vous appelle à rester vigilants dans la lecture de certains chiffres. Beaucoup jugent notre action de député à notre présence dans l’hémicycle. Or, si vous me suivez ici, vous savez qu’être député, cela ne peut pas se résumer au vote de la loi. L’article 24 de la Constitution décline l’activité du Parlement en trois volets : le vote de la loi, le contrôle de l’action du Gouvernement, et l’évaluation des politiques publiques.
Notre activité de parlementaires va, dans la pratique, bien au-delà de ces trois volets. Elle implique une présence régulière dans nos circonscriptions et plus largement sur l’ensemble du territoire français ou à l’étranger. Ces rencontres sont essentielles pour nourrir notre activité législative, de contrôle et d’évaluation. De plus, une grande partie du travail n’est pas quantifiable. Certains chiffres ne prennent donc pas en compte la diversité des missions d’un parlementaire.